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Le cimetière militaire de Collarmont

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Le cimetière militaire de Collarmont

Cinq cimetières militaires français se situent sur l'ensemble des batailles de la Sambre : Belle-Motte, Auvelais, Collarmont, Heuleu et Dinant.

Dès décembre 1915, la France décide la création de nécropoles nationales ; les corps des combattants « morts pour la France », seront regroupés dans des sépultures individuelles, perpétuelles et entretenues aux frais de l'Etat.

Le principe essentiel est de répondre à des impératifs de construction en série, à faible coût et donc d'une esthétique assez modeste. Les tombes sont alignées en rangées, seuls des rosiers rouges apportent une touche de couleur vive.

On trouve quatre types d'emblèmes : croix latine, stèle musulmane, stèle israélite, stèle pour autre confession ou libre penseur. La France est la seule nation à avoir créé une stèle pour les agnostiques.

Créé en 1918 et inauguré le 22 août, le cimetière de Collarmont se composait de quatre carrés. Chaque carré est composé de 7 rangées de 11 tombes, soit 77 tombes par rangée, ce qui fait un total de 308 tombes auxquelles il faut ajouter 4 rangées latérales de 12 et 13 tombes. Un carré, deux rangées latérales et une rangée supplémentaire reprenaient les 113 sépultures allemandes, sans oublier 5 sépultures anglaises qui ont été par la suite transférées au cimetière anglais d’Hautrage.

Au total, en 1918, le cimetière comprenait 358 sépultures.

Durant la Seconde Guerre, les Allemands ont transféré les corps de leurs soldats au cimetière allemand de Lommel.

De nos jours, dans le cimetière militaire, reposent encore 248 soldats français dont 2 tirailleurs algériens. Sur les 1800 soldats français arrivés le 22 août 1914 à Collarmont, 958 seront tués. Quant aux Allemands, les pertes humaines sont estimées à 3000 hommes. La grande partie des blessés et morts allemands furent transportés à la gare de Piéton d’où plusieurs trains les ramenèrent au pays. Selon des témoignages, les Allemands brûlèrent également une grande quantité de corps au carrefour de Timonpréa. Ce combat, dont le récit ne figure dans aucune publication de l’époque, a cependant permis d’éviter l’encerclement et l’anéantissement des 30000 hommes du corps de cavalerie Sordet.