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La Maison de Marie Wasterlain

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La Maison de Marie Wasterlain

Dès le début du combat, la maison de Marie Wasterlain est réquisitionnée et transformée en poste d'ambulance avancé par les Allemands pour soigner en premier lieu leurs blessés. Lorsque le combat touche à sa fin, le lieutenant Koenig du 55e régiment d'infanterie allemand et le lieutenant Mouilleron du 24e régiment d'infanterie français vont entreprendre une passe d'armes aux sabres qui va durer plus de 10 minutes.

Le lieutenant Mouilleron en sort vainqueur mais épuisé, à genoux, il est achevé lâchement à la baïonnette par les Allemands.

Quant au lieutenant Koenig, transporté dans la maison de Marie Wasterlain, il y décède quelques heures plus tard dans un lit derrière les trois fenêtres encore visibles à droite de la porte d'entrée de la maison alors que le lieutenant Mouilleron, son chapelet en mains, est allongé mort, dans la cour, sur une botte de foin.

Après le combat, plusieurs soldats français y sont transportés dont Rene Parisot, blessé par un éclat d'obus à la jambe, au bas de la rue de la Rosière et ensuite par une balle qui est entrée par l'épaule et sortie par la hanche. Il sera retrouvé inanimé dans le fossé du ruisseau de la Haie par un infirmier allemand.

Après avoir reçu les premiers soins dans la maison de Marie Wasterlain, Rene Parisot est transféré a l'asile du Sacré -Cœur. Il va cependant se rétablir et partir en captivité en Allemagne.

En 1918, il revient épouser la jeune fille qui l'avait soigné, Ida Paul, et se fixe définitivement à Carnières ou il décède à plus de 80 ans.

Son souhait d'être inhumé dans la nécropole avec ses compagnons de régiment lui sera refusé car il n’est pas mort au combat. Dans la maison de Marie Wasterlain, le combat aura donné lieu à 15 décès.