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La contre-offensive du lieutenant-colonel Fesch

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La contre-offensive du lieutenant-colonel Fesch

Depuis le début de l'après-midi, les compagnies 9,10 et 11 du 24e régiment d'infanterie français qui se sont positionnées dans le bois de Chèvremont sont au contact du 55e régiment d'infanterie allemand. Bien que supérieur en nombre, celui-ci n'arrive pas à briser la résistance française, ce qui donne une incertitude totale quant à l'issue de la bataille. Vers 15 heures, l'arrivée simultanée des Ulhans venus de Mont-Sainte-Aldegonde, l'activité des canons mis en place à hauteur du cimetière de Mont-Sainte-Aldegonde, suivis de la progression du 55e régiment d'infanterie allemand, mettent en péril les positions françaises déjà décimées et menacées d'encerclement. Au moment où le général Hollender, commandant de la 11e brigade française, autorise le décrochage et le repli du 2e régiment d'infanterie, le lieutenant-colonel Fesch entreprend une contre- offensive venant du bois de Warimez et des Trieux vers le bois de Chèvremont avec la 12e compagnie, jusque-là gardée en réserve, afin de dégager les trois compagnies soumises aux assauts répétés du 55e régiment d'infanterie et de l'artillerie allemande. C'est à ce moment et à cet endroit que les combats les plus rudes et les plus acharnés vont se dérouler. Si jusque-là, la bataille s'est déroulée dans la majorité des cas par du tir à vue, ici, elle se déroule à l'arme blanche, à la baïonnette et au corps à corps. C'est dans les rangs des quatre compagnies françaises citées que la majorité des victimes seront recensées.

De même, côté allemand, c'est le 55e régiment d'infanterie qui subira les pertes les plus importantes.