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L'ouverture des rues Arthur Warocqué et Edmond Peny

  L'Histoire de Morlanwelz

Table des matières

 
L'ouverture des rues Arthur Warocqué et Edmond Peny

Vers 1870, pour se rendre de la Grand'place à Mariemont, on utilisait deux routes. La première passait par la rue en-dessous de la cure ( le presbytère se trouvait à côté de l'actuel hôtel communal, face à cette rue), devenu rue des Juifs puis rue de la Résistance; la seconde, par la rue En dessous du château ( actuelle rue de l'Église) pour rejoindre la rue de la Portelette et l' allée des Hêtres qui débouchait face au puits Saint Arthur ( allée disparue hélas! depuis la création de la nouvelle cité), ou pour emprunter le Pavé de Mariemont (chaussée de Mariemont) par la rue Haute ( rue de Gaulle) où se trouvaient, à l'emplacement des courts de tennis et des maisons Brunkers et Rousseau, les importants ateliers de constructions crées par François Prud'homme. Ni la rue des écoles ( aujourd'hui rue des Nations-unies et rue Rondeau), ni la rue Prud'homme, ni la rue de la Faisanderie, ni la rue de la Malaise, ni la rue Arthur Warocqué, ni la rue Edmond Peny n'existaient.

C'est en 1888 que l'on commença à parler d'établir un chemin de fer vicinal à vapeur entre Jolimont, où devait se faire la jonction avec la ligne Manage-Houdeng et la grand-place de Morlanwelz que l'on aménageait à la suite de la disposition de l'ancien cimetière autour de l'Église.

Dans les années qui suivent, on traça donc la ligne actuelle et on perça une rue à travers les parcelles cadastrées 572k, 572i, 574c et 57l y, puis on expropria deux maisons ( cadastrées 395 et 396 ) qui assuraient la continuité de ce qui s'appelait rue de l'hôpital sur le plan popp, rue Léon Moyaux. On traversa ensuite en diagonale diverses parcelles, notamment la 393 (à la famille Gobert au temps de Popp). On constitua ainsi une rue à laquelle on donna le nom de Arthur Warocqué en souvenir de celui qui, avait été bourgmestre de 1869 à 1880. On la dota de l'éclairage public dès 1891, date de l'ouverture de la ligne vicinal, on la pava en 1893.

Pour éviter les accidents, le Collège échevinal défendit "de faire courir les chevaux attelés ou sellés en descendant la rampe de la rue Fosse à l'eau au passage à niveau du vicinal"

On continua cette rue Arthur Warocqué par la "Nouvelle Avenue" qui traversait la parcelle 346, toute boisée, propriété des charbonnages de Mariemont, pour aboutir à l'ancien chemin de Haine (appelé plus tard avenue des Chênes, puis avenue W. Churchill) qui se prolongeait jusqu'à l'actuel pont de la Réunion et qui fut absorbé en partie, plus tard, par l'usine de Baume et Marpent.

Après quelques années, la Nouvelle Avenue devint la rue Edmont Peny, du nom d'un ingénieur aux charbonnages de Mariemont, échevin de 1887 à 1889 et de 1892 à 1897, étroit collaborateur de Georges et Raoul Warocqué en ce qui concerne l'archéologie et l'histoire de Morlanwelz- Mariemont. C'est celui qui fit paraître en 1881 un rapport sur la découverte d'une villa gallo-romaine à Morlanwelz et qui mit à jour en 1896 les ruines de l'abbaye de l' Olive.

Son portrait par le peintre Cran se trouve dans le bureau du secrétaire communal.

On se mit à déboiser et à construire. La première maison, à vrai dire antérieur au percement de la rue Peny, fait le coin avec la rue Saint-pierre; elle est devenue propriété de la Commune et poste de Croix-Rouge. Les autres furent cadastrées. En fait la construction fut rapide.

Dès 1895, il fut question de substituer la traction électrique à la traction à vapeur. Le projet prévoyait une intervention de la commune de 17 500 francs, mais il ne se réalisa pas tout de suite, et les registres communaux ne permettent pas de préciser quand se fit cette substitution.

En 1897, on commença l'enquête pour prolonger la ligne jusqu'à Carnières.

D'après O. Hubinont, "la ligne vicinale Manage, Haine-saint-pierre, La Louvière, Houdeng, avec l'embranchement vers Morlanwelz, adjugée le 24 décembre 1890, a été inaugurée le 19 octobre 1901.. en présence du Ministre des travaux publics et du Gouverneur de la province.

Il a donc fallu dix ans pour achever complètement la ligne, mais, d'après les archives communales, le tronçon Morlanwelz-Jolimont fonctionnait dès 1891.

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