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Théâtre « Rue du 11 novembre » à la Maison de la Laïcité

Une création Hypothésarts

Mise en scène et direction d’auteur : Michel Tanner

Avec René Georges

Costumes et accessoires : Jacques Georges et Catherine Tilmant

En partenariat avec la Fédération des Maisons de la Laïcité

Le spectacle a été créé en mai 2014.

Infos et réservations : 064 44 23 26

Entrée : 5 € - Etudiants : 3€


à la Maison de la Laïcité de Morlanwelz - Place Albert 1er, 16A - 7140 Morlanwelz

Vendredi 7 novembre à 19h00 - Samedi 8 novembre à 17h00

Dans le cadre des commémorations de la Guerre 1914-1918


Note d'intention de l'auteur

C’est une toute petite galerie de personnages, les uns présents, les autres absents, éloignés ou invisibles, que nous voulons vous proposer de visiter. Vous y découvrirez un regard subjectif sur la Grande Guerre, une plongée personnelle dont les protagonistes sont en questionnement sur la société, le temps, les « autres »… et surtout sur eux-mêmes.
Rue du 11 novembre, ce n’est ni la grande histoire (celle du grand H), ni la petite histoire (celle du petit h) ni L’Histoire, ni UNE histoire.
Rue du 11 novembre, c’est essayer de retrouver une parole perdue, celle de ceux à qui on ne l’a jamais octroyée, des hommes et des femmes qui ignoraient même qu’elle pouvait être leur. Qu’ont-ils dit, ces individus, seuls au milieu d’un cataclysme dont ils étaient les acteurs, qu’ont-ils compris, qu’ont-ils partagé ?
Que fait-on au fond d’une tranchée quand on ignore pourquoi et comment le monde en est arrivé là, quand malgré tous ses efforts et toutes ses demandes, on est plus capable d’imaginer le temps ? Pourtant, avant, on le pouvait, on comprenait « petit » mais on « vivait ».
Un jour, tout a basculé, des inconnus sont devenus des ennemis, des agresseurs et des inconnus sont devenus des camarades, des agressés. Ce jour-là, le futur n’est plus envisageable, le passé n’est plus dans les souvenirs, quant au présent, il est apocalyptique mais personne ne pense à Saint-Jean.
Des hommes enterrés vivants vont parler, parler, parler pour ne pas mourir... souvent. Hélas, cela ne suffira pas.
Rue du 11 novembre, ce sont des hommes qui parlent à des hommes, qui se parlent à eux-mêmes, qui s’interrogent, qui se répondent... qui se taisent définitivement.
Cette création d’Hypothésarts finit par ce qui fait le commencement : le mot.

Michel Tanner